Vercingetorix Le chef des Gaulois
Le génie de Vercingetorix, une réalité oubliée.

Que savons-nous de Vercingétorix ?


Outre le livre VII du Bellum gallicum de César qui lui est largement consacré, les mentions de Vercingétorix sont assez rares et nous n’avons pas de portrait, car les monnaies frappées à son nom représentent sans doute Apollon, plutôt que lui. 


Strabon (Géographie, IV,2,3) nous apprend qu’il était né à Gergovie.

Plutarque résume le récit de César. «Un grand nombre de peuples avaient fait défection ; à leur tête étaient les Arvernes et les Carnutes. Ils avaient choisi pour diriger la guerre avec l’autorité suprême, Vercingétorix, dont le père, soupçonné d’aspirer à la tyrannie avait été mis à mort par les Gaulois.» (Vie de César,25.)
Plutarque nous raconte aussi la reddition avec quelques détails que ne donne pas César : «Le chef suprême de la guerre, Vercingétorix, prit ses plus belles armes, para son cheval et franchit ainsi les portes de la ville. Il vint caracoler en cercle autour de César qui était assis, puis, sautant à bas de sa monture, il jeta toutes ses armes et s’assit lui-même aux pieds de César, où il ne bougea plus jusqu’au moment où César le remit à ses gardes en vue du triomphe.» (Ibid. 27).


Florus, I,xiv,20 « La plus grande et aussi la dernière de toutes les ligues gauloisee, ce fut lorsque les Arvernes et les Bituriges, les Carnutes et en même temps les Séquanes furent tous coalisés par Vercingétorix, que sa stature, ses armes et son courage rendaient terrible, ainsi que son nom même, qui semblait composé pour inspirer la terreur.
Florus raconte la reddition d’une manière un peu différente (I,xiv,26) : « Le roi lui-même, principal ornement de la victoire, vint au camp en suppliant, jeta aux genoux de César son cheval, ses phalères et ses armes et s’écria : Prends. C’est un brave que tu as vaincu parce que tu es le plus brave.»

Dion Cassius, (XL,33) « Les Arvernes sous le commandement de Vercingétorix se révoltèrent, tuèrent tous les Romains qu’ils trouvèrent dans leurs villes et leurs campagne […]»
Dion Cassius évoque aussi la reddition à sa manière : « Vercingétorix aurait pu s’échapper, n’ayant été ni pris, ni blessé, mais il espérait, parce qu’il avait eu autrefois des liens d’amitié avec César qu’il obtiendrait son pardon. Il vint à lui, sans avoir été annoncé par le héraut et il apparut soudainement alors que César était assis sur un tertre, suscitant l’émotion chez certains de ceux qui étaient présents, car il était de très grande taille et très impressionnant sous les armes. Lorsque le calme revint, il ne prononça pas un mot, , mais tomba à genoux, les mains tendues (?). Beaucoup éprouvèrent de la pitié, au souvenir de sa fortune passée, et à la vue de son sort présent. Mais César lui reprocha cela précisément sur quoi il comptait le plus, opposant son hostilité présente à son amitié passée et montra que son offense en avait été plus grande. Il n’eut donc pas pitié de lui mais le fit enchaîner et plus tard, après l’avoir envoyé à Rome pour le triomphe, mettre à mort.» (XL,41)

Orose ne fait guère que résumer César sur la présentation du chef gaulois.

 

 

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